11 ans après, l’état d’urgence nucléaire est toujours en vigueur au Japon. L’accident n’est pas maîtrisé, et il n’y a pas de perspective concrète permettant de résoudre une foule de problèmes graves engendrés par la centrale accidentée. Gérée dès le début par des experts pro-nucléaires désireux de minimiser les dégâts, la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire.
Malgré la multiplication des cas de cancers de la thyroïde, les lobbys nucléaires au Japon et dans le monde propagent le mythe de l’innocuité de la radioactivité afin de minimiser les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima. Les autorités essaient de faire revenir les évacués dans des zones contaminées où ils ne devraient pas être autorisés à vivre.
Yuki Takahata expliquera notamment la situation des « réfugiés volontaires », ces femmes qui ont pris l’initiative de partir avec leurs enfants sans leur mari. Ce sont principalement des femmes qui s’engagent dans les luttes menées par les victimes de Fukushima, dont l’historique procédure pénale contre les anciens dirigeants de TEPCO et une trentaine de procès civils contre le gouvernement et TEPCO.
Kolin Kobayashi dénoncera la situation actuelle à Fukushima et la stratégie du lobby nucléaire franco-japonais/international.
Un débat organisé par Stop nucléaire 56 Trawalc’h