Rassemblement à Brennilis le 28 avril pour exiger l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire avant la catastrophe.

Communiqué du 22 avril 2013 : 

Rassemblement à Brennilis le 28 avril pour exiger l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire avant la catastrophe.

La Fédération anti-nucléaire Bretagne appelle à un grand rassemblement à Brennilis, le dimanche 28 avril, à l’occasion du 27ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, pour exiger l’arrêt immédiat du nucléaire civil et militaire avant la catastrophe.

12h : pique-nique au camping de Nestavel, 14h : rassemblement devant la centrale


Au départ du Morbihan, des covoiturages sont organisés à :
Vannes : 10 h place de la Libération
Auray  : 10h 15 parking Leclerc
Lorient : 11h Place Cosmao-Dumanoir

 

Le nucléaire, une énergie d’avenir ?

Indépendance énergétique de la France ?

FAUX, l’uranium vient principalement du Niger, pays gravement contaminé pour notre confort électrique.

Une énergie d’avenir ?

FAUX, les réserves mondiales d’uranium exploitables sont estimées à 40 ans, et ce sous réserve d’une acceptation politique de son exploitation dans les pays exportateurs, sans parler de l’héritage empoisonné que laisse leur extraction comme les 200 anciennes mines en France (plus de 20 en Bretagne). Les investissements sont très lourds, et rien qu’en France, il faudrait trouver plus de 200 milliards d’Euros pour renouveler le parc nucléaire (coût de 30 EPR). Les Etats-Unis viennent de refuser ce pari au vu des risques industriels et financiers.

Lutte contre les gaz à effet de serre ?

FAUX, la production d’énergie représente 13% des émissions de GES et l’énergie nucléaire 2% de la consommation d’énergie dans le monde. Si l’on remplaçait les réacteurs nucléaires (435 dans le monde en 2011) par des centrales thermiques à gaz, les émissions de gaz à effet de serre n’augmenteraient que de moins de 1%.

Mais les déchets s’accumulent depuis 60 ans et aucune solution n’a été trouvée. Entre 250.000 et 300 000 tonnes de déchets radioactifs dans le monde que nous léguons sans scrupules aux générations à venir ; plus de 50.000 tonnes en France (environ 1.400 tonnes par an) auxquelles s’ajoutent les centaines de millions de tonnes de résidus et de rebuts radioactifs de l’extraction de l’uranium.

Et les catastrophes sont là, et le risque grandit toujours. En 2013, 27 des 58 réacteurs français vont atteindre ou ont dépassé leur limite d’âge de 30 ans de fonctionnement. Les échangeurs, les bétons,… sont fragilisés, peuvent céder ou ne pas résister dans une situation critique : séisme, inondation, erreur humaine, attentat,… Le recours à l’énergie nucléaire s’accompagne inévitablement de désastres et de victimes. Cancers, leucémies, dégénérescence de la moelle osseuse, brûlures atroces qui rongent la chair jusqu’à l’os, mutations génétiques, abandon de son lieu de vie à tout jamais, perte de ses racines.

Une seule solution : l’arrêt immédiat du nucléaire avant la catastrophe !

Au Japon, 52 réacteurs sur 54 ont été arrêtés en 14 mois après Fukushima. En France, dès demain, il est possible d’arrêter les 2/3 des réacteurs en suspendant les exportations, en faisant fonctionner les centrales thermiques et éoliennes sous-utilisées à leur potentiel réel, en réduisant de 5% la consommation électrique (éclairages urbains, chauffage électriques nocturnes des entreprises,…). Le tiers restant peut être arrêté très rapidement par l’abandon du chauffage électrique, la sobriété énergétique, la mise en service massive de sources d’énergie renouvelables décentralisées et créatrices d’emplois.

Contacts presse :    Alain Rivat : 06 65 72 31 66 / Chantal Cuisnier : 06 84 14 58 87 / Cedric Cadoret : 06 34 10 10 96