FUKUSHIMA DAY

Vendredi 9 mars 20h 30 – Projection en avant première du documentaire « Fukushima : histoire d’une population sacrifiée » de David  ZAVAGLIA (Scientifilms) à la Maison des Associations de Vannes (6 rue de la Tannerie), suivi d’un échange avec le public.

Il y a un an, le 11 mars 2011, 25 ans après l’explosion du réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, un accident nucléaire sans précédent se produisait au Japon. Un tremblement de terre très important, suivi d’un tsunami dont la force dépasse les prévisions empêche le refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi. Aujourd’hui le bilan de cette catastrophe est terrible :

-Un vaste territoire invivable (plus de 80 000 japonais ont dû abandonner leur maison, l’air, l’eau, la mer, la terre sont pollués et continuent à l’être de jour en jour)

-Des conséquences sanitaires désastreuses (non respect des normes internationales pour l’évacuation de la population, contamination alimentaires

-Des conséquences économiques et sociales découlant des précédentes.

Dans le cas de Tchernobyl, la responsabilité est humaine. Dans le cas de Fukushima, ce sont les événements naturels qui sont responsables. Cela montre, si besoin en est, qu’il ne faut pas avoir recours à cette énergie dangereuse si l’on veut être certain d’éviter l’accident. La première erreur, dans le cas de Tchernobyl et de Fukushima (et cela vaut pour toutes les installations nucléaires, civiles ou militaires) est d’avoir construit des centrales qui utilisent une énergie dont les effets ont des conséquences qui ne connaissent pas de frontières spatiales ni temporelles.

L’exemple japonais montre une fois encore que le nucléaire est aussi tributaire d’une société policière, à l’opposé d’une société démocratique où la transparence permet les décisions justes pour le bien et la santé de la population.

Alors que, depuis Fukushima, toutes les nations « nucléaires » ont décidé soit de sortir du nucléaire (Allemagne, Suisse,…), soit de continuer à le refuser (Italie,…), soit de suspendre tout projet (USA,…), la France refuse de voir la réalité en face  s’isole.

Il est indispensable de ne pas oublier la catastrophe et les conséquences de Fukushima, pour mieux éviter une autre catastrophe nucléaire.

Vendredi 9 mars 20h 30 – Projection en avant première du documentaire « Fukushima : histoire d’une population sacrifiée » de David  ZAVAGLIA (Scientifilms) à la Maison des Associations de Vannes (6 rue de la Tannerie), suivi d’un échange avec le public.

Fukushima : histoire d’une population sacrifiée, de David Zavaglia, 52 mn, production  http://www.scientifilms.net

Vendredi 11 mars 2011. 14h46 heure locale. Le Japon vient d’être touché par l’une des catastrophes naturelles les plus terribles de son histoire. Depuis, l’archipel vit avec une épée de Damoclès au dessus de lui : celle de la centrale de Fukushima qui ne peut être réparée et qui continue de fuir… Un an après, la situation s’est-elle améliorée ? L’État a-t-il pris des dispositions suffisantes ? Comment les habitants s’organisent-ils sur place ? D’un côté, on observe un Etat qui engage un retour progressif de la population au lieu d’élargir la zone d’évacuation. De l’autre, la résistance s’organise à travers des opérations de détection et de mesure de radioactivité.

En diffusion sur LCP le 9 mars 2012 à 20h 35, puis les 12, 13 mars…